Représenter les activités de déblai et de remblai sous TILOS est un vieux et long débat.

Mon constat : tous les choix, ou presque, peuvent se justifier, l’essentiel étant de comprendre ce qui peut se cacher derrière.

En voici trois exemples :

Représentations-Deblai-RemblaiCas n°1 : Bon Pour Le planning

La version proche de la réalité… En effet, dans ce cas, nous pensons préalablement à ce qui se passe réellement sur le terrain : position du ou des échelons de production, sens d’approvisionnement et de mise en oeuvre des matériaux et impact géographique des travaux.

-> le déblai (en jaune) : Nous considérons que plus l’activité avance, plus elle occupe de terrain. De la même manière, on libère la zone une fois l’activité terminée. Le sens correspond à l’évolution la plus probable du positionnement de l’engin de production pour la destination Remblai 2.

-> le remblai (en orange) : Il est soumis à même règle que le déblai. Nous augmentons l’emprise géographique avec l’avancement de l’activité, nous la libérons une fois l’activité terminée. Le sens correspond au sens d’approvisionnement des matériaux (déblai).

Cas n°2 : Subtile Et Audacieux

La version la plus ludique… Quand nous réalisons un déblai, on « l’ouvre ». Une fois terminé, il est élargi et aplani. Le triangle inférieur est la représentation graphique la plus proche de cette action. Pour le remblai, nous ajoutons des matériaux pour arriver à l’arase du projet, la représentation est donc inversée. C’est d’ailleurs en cohérence avec la représentation des rectangles dans le mouvement des terres (ceux-ci sont opposés). Le sens des triangles est quant à lui déterminé par la destination (pour le déblai) et l’origine (pour le remblai) des matériaux.

Il faut cependant rester prudent avec cette représentation qui autorise certains enchaînements d’activités impossibles sur le terrains.

Cas n°3 : Simple et sans risque

Dans ces deux versions, l’objectif est de matérialiser  l’enveloppe globale du mouvement des terres concerné. En effet, il est important de ne pas oublier que des engins de transports circulent entre le déblai et le remblai. Pour cela, le rectangle n’autorise aucune co-activité possible.

Il existe bien d’autres façons de représenter les terrassements, qu’il s’agisse d’une simple ouverture de tranchée, de l’action d’un tunnelier ou d’un déblai comme celui-ci dessus. L’essentiel est de comprendre pourquoi nous choisissons un triangle, une ligne, un parallélogramme ou un rectangle.

Pour ce qui concerne les couleurs, le jaune est souvent utilisé pour les déblais, le rouge pour les remblais (voir le rose). D’autres approches peuvent dissocier par les couleurs les natures de matériaux ou les échelons de production.